Mille découpures coloriées sont disposées avec symétrie : vous pouvez critiquer en détail, mais l’ensemble vous attire.
Nous sommes jolies avoir, jardinières et galantes : le naturel des femmes est si rapproché de l’art !
LE HÉRAUT.
Faites voir les riches corbeilles que vous portez sur vos têtes, les corbeilles diaprées qui s’arrondissent à vos bras : que chacun choisisse ce qui lui platt. Vite, que dans le feuillage et les allées, un jardin se produise ! Les marchandes, comme la marchandise, sont dignes qu’on se presse autour d’elles.
LES JARDINIÈRES.
Venez, chalands, dans cet aimable lieu, mais que l’on ne marchande pas ! Quelques mots ingénieux apprendront à chacun ce qu’il a.
UNE BRANCHE D’OLIVIER AVEC SES FRUITS.
Je n’envie aucun parterre de fleurs ; je fuis toute querelle ; elles répugnent à ma nature ; je suis pourtant la moelle des campagnes ; et, comme gage certain, un signe de paix pour tout pays. Aujourd’hui, je l’espère, j’aurai le bonheur de parer dignement une belle tête.
UNE COURONNE D’ÉPIS D*OR.
Les dons de Gérés, pour vous parer, auront un air charmant et doux. Que le bien le plus souhaité vous soit un bel ornement !
UNE COURONNE DE FANTAISIE.
Des fleurs émaillées semblables aux mauves, merveilleuse guirlande sortie delà mousse !… Gela n’est pas ordinaire à la nature, mais la mode le produit.
UN BOUQUET DE FANTAISIE.
Vous dire mon nom, Théophraste ne s’y risquerait pas, et pourtant je me flatte de plaire, non pas à toutes peut-être, mais à quelqu’une, à qui je me donnerais volontiers, si elle m’entrelaçait dans ses cheveux, si elle pouvait se résoudre à m’accorder une place sur son cœur.
Appel.
Que dos fantaisies diverses fleurissent pour la mode du jour ; qu’elles soient de formes bizarres, comme la nature ne se dé