I.
ÉVADNÉ, JEt’NES FILLES.
ÉVADNÉ.
Doublez le pas, descendez ; ne tardez pas trop longtemps, bonnes jeunes filles. Entrez. Ne donnez pas trop de soins à votre habillement et à votre chevelure, Quand votre tâche sera terminée, le temps viendra de vous parer. 11 faut, le matin, être alerte à l’ouvrage.
UNE JEUNE FILLE.
Nous voici, et les autres suivront tout à l’heure. Nous nous sommes éveillées nous-mêmes pour cette fête ; tu nous vois prêtes à faire ce que tu ordonneras.
ÉvadnÉ.
Eh bien, empressez-vous avec moi. A la vérité, c’est à demi joyeuse, à demi fâchée, que je vous appelle pour le service de ce jour ; car il apporte à notre maîtresse bien-aimée, sous les vêtements de la joie, une secrète douleur.
1. Goethe a écrit ce fragment on vers rhythmiques de diverses mesures.
GCETHB. — TH. III 5