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Page:Goethe - Œuvres, trad. Porchat, tome V.djvu/66

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rents, leurs enfants et leurs femmes, et qui auront succombé en faisant tête à l’ennemi. Tu es mienne, et maintenant ce qui est à moi est plus mien que jamais . Je ne veux pas le garder avec souci, en jouir avec inquiétude, mais avec force et courage. Et, si les ennemis nous menacent cette fois ou plus tard, toi-même équipe-moi et donne-moi mes armes. Quand je saurai que tu prends soin de la maison et de nos bons parents, oh ! je présenterai ma poitrine, avec courage, aux ennemis. Et, si chacun pensait comme moi, la force se lèverait contre la force, et nous serions tous en paix. »