Page:Goethe - Œuvres, trad. Porchat, tome VII.djvu/171

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nuances sévères, les vêtements amples et commodes, nous attirons les esprits graves, et nous rétablissons peu à peu l’équilibre.Car nous sommes absolument opposés à l’uniforme : il dissimule le caractère et dérobe aux regards des supérieurs les tendances particulières des élèves plus que tout autre déguisement. »

Ces discours et d’autres semblables amenèrent Wilhelm et son guide à la limite de la province, et à l’endroit où le voyageur devait la quitter, pour aller, selon les instructions de l’antiquaire, à la recherche de Nachodine.

En lui faisant ses adieux, le surveillant le pria de vouloir attendre le moment où la grande fête serait annoncée, de diverses manières, à toutes les personnes qui devaient y prendre part. Tous les parents y seraient invités, et les élèves suffisamment instruits seraient congédiés pour entrer dans la liberté et les hasards dela vie. Il pourrait alors visiter à loisir les autres cantons, où l’enseignement individuel est donné et pratiqué selon des principes particuliers, au milieu de tout ce qui doit y concourir.


CHAPITRE III.

Pour flatter le goût de nos très-honorés fecteurs, qui se pfaisent depuis assez longtemps aux morceaux détachés, nous avions eu d’abord f’intention de donner en pfusieurs fragments f’histoire suivante ; mais f’intime liaison des faits, des pensées et des sentiments, demandait une exposition suivie. Puisse-t-effe atteindre son but, et montrer à fa fin combien fes peisonnages de ce récit, qui semble détaché du reste, sont intimement unis avec ceux que déjà nous connaissons et nous aimons I

L’homme de einquante uni.

Le major venait d’entrer à cheval dans la cour du château, et déj.’t sa nièce Hilarie l’attendait, pour le recevoir, au bas de