Page:Goethe - Œuvres, trad. Porchat, tome X.djvu/10

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INTRODUCTION.

Notre dixième et dernier volume se compose encore, en grande partie, d’écrits relatifs à la vie de Goethe. La Campagne de France est un récit familier qu’il nous fait de ses aventures et de ses impressions personnelles, pendant la campagne de 1792, où il accompagna le duc de Weimar, qui commandait un régiment sous les ordres du roi de Prusse et du duc de Brunswick. Le Siège de Mayence esf une relation du même genre, qui se termine à la prise de cette ville par les alliés en 1793. Les Annales sont des notes biographiques, où l’auteur, après quelques réflexions sommaires sur les années précédentes, a donné, année par année, de 1789 h 1822, l’indication de ses travaux et d’intéressants détails sur sa vie.

Autant il était nécessaire de faire entrer ces productions importantes dans la traduction des Œuvres de Goethe, autant il convenait d’éliminer certains détails, qui auraient semblé à la plupart des lecteurs d’une longueur excessive, et qui auraient nui à l’effet du reste. Ce ne sont plus ici des œuvres littéraires achevées, dont la forme est détruite quand l’ensemble est tronqué : ce sont plutôt de simples documents, dont on ne devait conserver que ce qui peut intéresser le public auquel on s’adresse.

Dans ces trois écrits, mais surtout dans les Annales, Goethe revient souvent sur ses travaux scientifiques, et je n’ai pas laissé dans l’ombre cette direction de son activité ; mais le travail de M. Faivre m’a permis d’être plus bref dans ce qui se rapporte à ce sujet. Outre qu’il n’est pas de ma compétence, je devais éviter de revenir sur ce qu’on trouve si bien exposé dans le volume supplémentaire, consacré à l’analyse des Œuvres scientifiques. .

Il convenait aussi d’abréger les détails dans lesquels Goethe entre souvent sur ses travaux administratifs, qui, par leur nature et leur objet, n’avaient guère d’importance que pour la localité. Quelques indications suffisaient pour donner l’idée de sa vigilance et de son