Page:Goethe - Œuvres, trad. Porchat, tome X.djvu/255

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sur l’optique;mais,au milieudet’été,je fasappelédenouveau à entreren campagne,et, cettefois,pourassisterà desscènes plussérieuses L’aversion que j’éprouvais alors pour le sentimental, le besoin de me livrer, avec une sorte de désespoir,à t’inévitaMe réalite, me Crcnt trouver dans le ~om<Mdu Renardla matière que je pouvaissouhaiter pour un exercicequi tenait de la traductionet du remaniement. Le travail que je consacraià cette bible profane me servit d’amusementau dehors et chez moi. Je t’emportai au siège de Mayence. Je continuais aussi de m’attacher à t’étade de la nature, commeà une planchedans le naufrage car j’avais pu voir de mes yeux, pendantdeux années, l’épouvantabledestruction de tuâtes les relations sociales. Unjour au quartier général de Bans et un jour dans Mayeneereconquise étaient des symboles de yhittoire contemporaine, comme ils le sont encore pour l’homme qui cherche à rapprocherdans son souvenirles événementsde cette époque. Un esprit fécond,un homme vraimentpatriote et désireuxde faire avancer la littérature nationale, sera approuvé d’avoir c?&intla destructionde tout ce qui existait, sansque le moindre pressentiment lui annonçât quelles destinées meilleures, oa seulement différentes,devaient sortir de ces ruines; on l’approuvera d’avoir va avec chagrin de pareilles influencess’étendre en Allemagne,et des personnes égarées, et même indignes,s’emparer du gouvernement. C’est t& ce qui m’inspira le Citc~ général,les M’ott~ et les IHtttie(M:)M <r<)n~r&allemands,productionsqui appartiennent a cette année et à la suivante. <we~ Je devais espérer qu’après les privations et les souffrances des années précédentes,celle-ci me procureraitles distractions t. Vo~Mla campagne d~~’oMe. 2.mêmeTourne,pages48et 169