Page:Goethe - Œuvres, trad. Porchat, tome X.djvu/389

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véritable intérêt, j’eus quelques communications avec, M. le professeur Dœbereiner, qui me mit au fait des expériences et des découvertes les plus nouvelles.

Cette année, il y eut dans la société de Weimar un mouvement d’idées très-agréable. Deux jours par semaine étaient destinés H présenter chez moi à nos princes quelques objets intéressants, sur lesquels on donnait les explications nécessaires. Les sujets ne manquaient pas et la variété était grande, car l’ancien et le nouveau, les arts et les sciences, élaient toujours bien reçus. Chaque soir, se réunissait chez moi un cercle plus intime de personnes instruites. Et pour intéresser plus de monde à nos plaisirs, il fut convenu que, le mardi, on trouverait toujours bonne compagnie autour de ma table à thé. Nous avions de temps en temps d’excellente musique. De savants Anglais prenaient part à ces entretiens, et comme d’ailleurs je recevais volontiers vers midi de courtes visites d’étrangers tout renfermé que j’étais dans ma maison, j’avais toujours avec le monde des rapports plus intimes et plus solides peut-être que si je me fusse répandu et dissipé hors de chez moi.

FIN DES ANNALES.