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Page:Goethe - Œuvres d'Histoire naturelle, trad. Porchat (1837).djvu/301

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TRAVAUX POSTÉRIEURS
SUR

LA MÉTAMORPHOSE

DES PLANTES.

(1820.)

La doctrine de la métamorphose n’ayant pas été traitée à fond dans un ouvrage spécial, mais seulement présentée comme un modèle, comme un mètre auquel on pourrait comparer les êtres organisés afin de les apprécier, il était indispensable, afin de pénétrer plus profondément la nature intime des végétaux, de me faire une idée nette des différentes formes qu’ils présentent, et de la manière dont ces formes individuelles se développent. Mon intention était de donner suite à mon travail, et d’appliquer à des faits particuliers les principes généraux que j’ai émis précédemment. J’avais réuni un grand nombre de ces exemples de formations, de transformations et de déformations qui sont si fréquents dans la nature. Je fis dessiner et graver les cas les plus instructifs. C’est ainsi que je me préparais à publier une suite à mon mémoire, en ayant soin de noter, en marge de chacun de ses paragraphes, les observations les plus probantes.

Batsch avait attiré mon attention sur les rapports des familles entre elles. L’édition de Jussieu donnée par Ustéri, me fut on ne peut plus utile. Je négligeai les Acotylédones, et ne m’en occupai que lorsqu’ils présentaient une forme bien caractérisée. Je compris bientôt que l’examen des Monocotylédones me mènerait plus vite à une solution désirable, parce qu’ils sem-