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Page:Goethe - Œuvres d'Histoire naturelle, trad. Porchat (1837).djvu/43

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COMPARÉE.

animal à un autre, il suffit de mettre les deux descriptions en regard pour que le parallèle s’établisse de lui-même. On peut encore suivre les modifications d’un même organe dans les principaux genres, étude des plus fertiles en conséquences importantes. La plus scrupuleuse exactitude est indispensable dans ces monographies, et pour celle de ce dernier genre, il serait nécessaire que plusieurs observateurs missent leurs travaux en commun. Tous s’entendraient pour suivre un ordre établi, et un tableau synoptique faciliterait la partie pour ainsi dire mécanique du travail ; alors l’étude approfondie des plus insignifiants organes, profiterait à tout le monde. Dans l’état actuel des choses, chacun est obligé de recommencer les choses ab ovo.

III.

Du type en général.

Dans tout ce qui précède, nous n’avons guère parié que de l’anatomie des mammifères, et des moyens de la faire avancer ; mais il faut, si nous voulons établir un type animal, porter nos regards plus loin dans le monde organisé, car sans cela nous ne pourrions pas même établir le type général des mammifères ; et d’ailleurs si nous voulons en déduire plus tard, par des modifications rétrogrades, la forme des animaux inférieurs, il faut bien avoir en vue la nature tout entière.

Tous les êtres qui présentent un certain degré de développement sont divisés en trois parties : voyez les insectes ; leur corps présente trois sections qui exercent des fonctions différentes, mais réagissent les unes sur les autres parce qu’elles sont liées entre elles, et représentent un organisme placé assez haut dans l’échelle des êtres. Ces trois parties sont : la tête, le thorax et