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Page:Goethe - Œuvres d'Histoire naturelle, trad. Porchat (1837).djvu/433

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GÉOLOGIE.

Le vieux château près de Langenstein. Les roches ont des formes peu caractérisées.

L’ermitage près de Gosslar ; grès à formes bien accusées.

Le mur du diable près de Thalen du côté de Quedlinburg ; on voit évidemment que diverses circonstances ont dû amener l’éboulement de certaines formations.

Escarpements de gypse près d’Osterode. On a très bien exprimé les contours vagues de ce genre de roche.

Cette collection est, comme on le voit, rangée d’après un certain ordre ; elle nous conduit depuis le granit du Brocken jusqu’au massif gypseux d’Osterode, ce n’est pas un ordre rigoureux ni géographiquement, ni géologiquement parlant : cependant la série serait complète si l’on pouvait y intercaler un certain nombre d’esquisses, de croquis faits à la hâte, mais toujours avec soin et dans un but déterminé. Un journal rédigé laconiquement serait encore d’un grand secours. Dans le nombre de ces petits dessins, je me contenterai de mentionner les suivants.

L’Autel des sorcières, sur le Brocken, en couches stratifiées. Il y a cinquante ans, on s’imaginait encore avoir sous les yeux un mur élevé de main d’homme.

Ahrendsklint, rocher pyramidal élevé sur un piédestal naturel d’une régularité remarquable.

Sous le Rosstrapp, près de la Bude ; croquis indiquant très bien les parties de rocher qui s’élèvent perpendiculairement.

Le Treppenstein sur l’Ocker ; masse granitique qui s’est divisée en fragments rectangulaires.

Sous le Treppensteig près de la rivière. Bancs réguliers et peu inclinés de granit adossés à des masses amorphes de la même roche.