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Page:Goethe - Œuvres d'Histoire naturelle, trad. Porchat (1837).djvu/9

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PRÉFACE
DU TRADUCTEUR.


Depuis long-temps le nom de Goethe était prononcé en France avec vénération ; on admirait en lui le plus grand poëte de l’Allemagne, le génie littéraire le plus extraordinaire, le plus flexible de notre époque ; mais on ignorait encore, il y a dix ans, que le grand littérateur était aussi un savant du premier ordre. On lut d’abord avec étonnement, presque avec défiance, son Essai sur la métamorphose des plantes, écrit prodigieux par la profondeur et l’unité des vues qu’il renferme ; plus tard, on soupçonna l’existence de certains mémoires anatomiques où l’idée d’un type animal, la loi du balancement des organes, et les preuves de la vanité des causes finales, se trouvent clairement