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Page:Goethe - Œuvres d'Histoire naturelle, trad. Porchat (1837).djvu/10

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ii
PRÉFACE.

formulées. On citait aussi des fragments sur la géologie, pleins d’idées neuves et fécondes ; mais ces écrits étaient disséminés çà et là dans les recueils périodiques et les journaux du temps ; il était difficile d’apercevoir le lien qui les unit, de saisir l’idée fondamentale qui les anime, savoir : la transformation des corps inorganiques et organisés, conséquence nécessaire des doctrines panthéistiques de l’auteur.

Nous avons pensé que le moment était venu de publier la traduction des mémoires scientifiques de Goethe. Ils soulèvent les plus hautes questions sur les méthodes en histoire naturelle, et sur la nature intime des êtres ; ils touchent aux plus grands intérêts intellectuels de l’homme. Aux yeux du philosophe, c’est une religion nouvelle, celle de la nature, qui se révèle. Pour le naturaliste, c’est la méthode synthétique qui se montre avec toutes ses hardiesses, ses succès, son avenir et ses dangers. Pour le psychologiste, c’est l’étude non moins