LE REVIZOR 93
��SCÈNE XI
KHLESTAKOF, LA FEMME DU SOUS-OFFICIER et LA FEMME DU SERRURIER
La femme du serrurier (saluant très bas). — Ayez pitié...
La femme du sous-officier. — Ayez pitié...
Khlestakof. — Mais qui êtes-vous?
La femme du sous-officier. — La femme d'Ivanof, sous-officier.
La femme du serrurier. — Serrurière, bourgeoise d'ici, Phevronia Petrova Pochliopkina, mon père...
Khlestakof. — Bien. Parle la première. Que veux-tu?
La femme du serrurier. — Contre le préfet... pitié... que Dieu le maudisse ! Et que le mal tombe sur lui, le bandit, ses enfants, ses oncles et ses tantes !
Khlestakof. — Et qu'y a-t-il?
La femme du serrurier. — Il a donné l'ordre à mon mari de s'engager dans l'armée, ce n'était pas son tour... ! Et la loi le défend, car il est marié... Ah ! la canaille de préfet !
Khlestakof. — Mais comment a-t-il pu le faire?
La femme du serrurier. — Il l'a fait, le cochon, il l'a fait... Que Dieu le maudisse ici-bas et après... Que sa tante, si elle existe, et que son père, s'il vit encore, crèvent, chien qu'il est ! C'était le tour du fils
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