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Page:Gogol - Le Revizor 1922.djvu/121

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LE REVIZOR II3

��SCÈNE V

De nombreux amis en veston et habit s'approchent tout d'abord d'Anna Andreevna, lui disant : « Anna Andreevna », puis de sa fille, lui disant : « Maria Antonovna ». BOBT- CHINESKI et DOBTCHINESKI se frayent un chemin.

Bobtchineski. — J'ai l'honneur de vous féliciter.

Dobtchineski. — Antone Antonovitch, j'ai l'hon- neur de vous féliciter.

Bobtchineski. — L'heureux événement.

Dobtchineski. — Anna Andreevna !

Bobtchineski. — Anna Andreevna !

(Tous deux s'approchent d'Anna Andreevna en même temps et se cognent la tète l'un contre l'autre.)

Dobtchineski. — Maria Antonovna ! (Il lui serre la main.) J'ai l'honneur de vous féliciter... Vous serez grandement, grandement heureuse, vous porterez des robes d'or, mangerez différentes soupes exquises et passerez votre temps très agréablement.

Bobtchineski (l'interrompant). — Maria Anto- novna, j'ai l'honneur de vous féliciter... Dieu veuille vous accorder des richesses... ayez beaucoup d'en- fants... tenez, un fils grand comme ça... (Il fait un geste) qu'on puisse l'asseoir dans sa main... et qui crie : « Oua, oua ! oua ! »

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