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Page:Gogol - Le Revizor 1922.djvu/182

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174 LE MARIAGE

Iaïtchnitsa. — Mademoiselle, il vous appartient de résoudre le problème.

Agaphia Tikhonovna (elle se tait) .

Phiokla. — Réponds -leur donc quelque chose, petite mère.

Iaïtchnitsa. — Nous vous écoutons, matouchka.

Kotchkariof. — Dites-nous votre opinion, Aga- phia Tikhonovna.

Phiokla (tout bas à Agaphia Tikhonovna) . — Mais réponds... dis... « Je vous rends grâce » ou si tu veux « avec grande joie »... On ne doit pas rester silencieuse... C'est impossible.

Agaphia Tikhonovna (tout bas). — Je meurs de honte, je te jure que je meurs... je vais me sauver je me sauve... ma tante, reçois-les à ma place...

Phiokla. — Au nom du ciel, ne cause pas ce scan- dale... ne t'en va pas... tu te couvrirais à jamais de ridicule... ils pourraient s'imaginer le diable sait quoi.

Agaphia Tikhonovna (toujours à voix basse). — Non... je te jure... je me sauve, je m'en vais, je m'en

vais...

(Elle se lève et s'enfuit.) Phiokla et Arina Panteleïmonovna la suivent.

��SCÈNE XX Les mêmes, moins LES FEMMES

Iaïtchnitsa. — Ah ! bien, par exemple !... toutes parties !... qu'est-ce que cela signifie?

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