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Page:Gogol - Le Revizor 1922.djvu/215

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LE MARIAGE 207

Podkoliossine. — Impossible autrement.

Kotchkariof. — Mais, espèce de bûche, j'ai déjà commandé le dîner pour ce soir. Écoute, Ivan Kouz- mitch, ne t'entête point... marie-toi de suite, mon ami.

Podkoliossine. — Pense à ce que tu dis, mon cher... me marier de suite !

Kotchkariof. — Ivan Kouzmitch, vraiment, je t'en supplie... Et si tu ne veux pas... fais-le pour moi, au moins !

Podkoliossine. — Mais voyons, cela n'est pas possible...

Kotchkariof. — Tout est possible, ma petite âme, tout... Allons, pas de caprices, mon ami.

Podkoliossine. — Je t'assure que je me sens gêné... et c'est tout à fait... embarrassant !

Kotchkariof. — Qu'y a t-il d'embarrassant? Qui te l'a raconté? Réfléchis, tu es un homme intelligent... je ne te dis pas cela pour te flatter, non parce que tu es chef expéditionnaire... je parle par amour pour toi... Allons, ma petite âme, décide-toi, considère les choses du point de vue de l'intelligence...

Podkoliossine. — Je te jure que si c'était possible, je...

Kotchkariof. — Ivan Kouzmitch, mon ami, mon frère adoré, veux-tu, je vais te supplier à genoux...

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