Page:Gogol - Le Revizor 1922.djvu/72

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

64 LE RÉVIZOR

Dobtchineski. — Général, évidemment.

Bobtchineski. — Mais un général ne vaudrait pas la semelle de ses bottes!... et s'il est réellement général, c'est un généralissimus, à en jurer!... Vous l'avez entendu : le Conseil d'État à ses ordres ! Allons, courons vite prévenir Ammoss Phiodorovitch et Korobkine.;. Au revoir, Anna Andrée vna.

Dobtchineski. — Au revoir, mon amie.

(Tons deux sortent.)

Artemi Philippovitch (à Louka Lonkitch). — Je suis terrifié... Pourquoi? J'ignore... Et nous ne sommes même pas en uniforme... Que ferons-nous si une dé- nonciation est adressée à Petrograd? (L'inspecteur scolaire et lui sortent, rêveurs, en disant :) Au revoir, madame.

SCÈNE VIII ANNA ANDREEVNA et MARIA ANTONOVNA

Anna Andreevna. — Comme il est aimable !

Maria Antonovna. — Et gentil.

Anna Andreevna. — Et poli, de manières agréables. On voit de suite un homme de la capitale... Ah ! comme c'est bien... Dieu ! que j'aime donc ces jeunes gens... J'en suis folle... Mais je lui ai plu : j'ai re- marqué qu'il n'avait d'yeux que pour moi.

Maria Antonovna. — C'est moi qu'il regardait, maman.

Anna Andreevna. — Allons, tu dis trop de bêtises et... elles sont vraiment déplacées, aujourd'hui.

�� �