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84 LE RÉVIZOR

Dobtchineski. — De l'argent? Comment de. l'ar- gent?

Khlestakof. — Pouvez-vous me prêter mille roubles?

Bobtchineski. — Je n'aurai pas cette somme... Et vous Piotr Ivanovitch?

Dobtchineski. — Je ne l'ai pas sur moi... mon argent, si vous désirez le savoir, est placé dans les bureaux de l'Assistance Publique.

Khlestakof. — Oh ! si vous n'en avez pas mille... une centaine me suffira...

Bobtchineski (fouillant dans ses poches). — Vous n'auriez pas cent roubles, Piotr Ivanovitch... je n'en trouve que quarante sur moi.

Dobtchineski (regardant dans son portefeuille) . — Vingt-cinq seulement...

Bobtchineski. — Cherchez un peu mieux, Piotr Ivanovitch... Je sais que dans votre poche, là-bas, à droite, il y a une petite fente... des billets glissent là très facilement.

Dobtchineski. — Je vous assure qu'il n'y a rien

dans la fente...

Khlestakof. — Cela ne fait rien... Je n'ai simple- ment... Soixante-cinq roubles me suffiront... je vous

en prie.

(Il reçoit l'argent.)

Dobtchineski. — Je désirerais vous demander conseil au sujet d'une question assez délicate...

Khlestakof. — De quoi s'agit-il?

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