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Page:Gogol Chirol - Contes et nouvelles.djvu/135

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des étrangers. Voici Iaryjkine, chef de bureau au Sénat, son meilleur ami, qui toujours faisait faire la remise au boston, quand il jouait le huit. Voilà un autre major, ayant conquis son grade au Caucase, qui lui fait signe de la main de venir vers lui.

— Eh ! le diable l’emporte ! dit Kovalev. Eh, cocher ! conduis-moi droit chez le préfet de police.

Kovalev s’assit dans un drochki[1], criant par moment au cocher : « Va à toutes brides ! »

— Le préfet de police est-il chez lui ? s’écria-t-il, en entrant dans le vestibule ?

— Non, répondit le concierge, il vient de sortir.

— Allons, bon !

— Oui, ajouta le concierge, il n’y a pas longtemps, mais il est sorti ; si vous étiez arrivé une petite minute plus tôt, vous l’auriez trouvé probablement chez lui.

Kovalev, sans enlever le mouchoir de devant sa figure, se rassit près du cocher, et lui cria d’une voix désespérée :

— Marche !

  1. Voiture.