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Page:Gogol Chirol - Contes et nouvelles.djvu/88

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XIII

― Plus bas, baba ! ne fais pas tant de tapage : mon enfant est endormi. Longtemps mon fils a crié, et, maintenant, il dort. Je vais aller dans la forêt, baba ! Mais pourquoi me regardes-tu ainsi ? Tu es effrayante : de tes yeux sortent des tenailles de fer… oh ! comme elles sont longues ! et elles brillent, comme du feu ! Tu es sûrement une viedma[1] ! Oh ! si tu es une viedma, alors sors d’ici ! Tu effrayes mon fils. Combien stupide est cet essaoul, qui pense que je me plais à vivre à Kiev ! Non, mon mari est déjà ici, et mon fils ; qui donc surveillera notre maison ? Je suis partie si doucement que ni chien ni chat ne m’ont entendue.

  1. Vieille sorcière.