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LE JARDIN DES DIEUX
Ma terre, il faut vraiment l’extase des dieux mornes,
D’ivresse solaire hébétés,
Pour oser affronter le silence sans bornes
De ta stérile immensité,
Aussi, ce que j’ai vu sur tes golfes arides
Tapissés d’algue et de varech
Monter de cette mer qui n’a pas plus de rides
Que le visage des dieux grecs,