Page:Gojon - Le Jardin des dieux.djvu/163

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Ah ! lancez votre philtre aux grandes nuits torrides
Que la mer lumineuse hante de sa pâleur,
Racontez la Toison, dites les Hespérides,
Et mêlez votre ardeur dangereuse et perfide
À l’incantation des éclairs de chaleur !