Page:Goldsmith - Le Vicaire.djvu/101

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trâmes, ajouta Moïse, un autre individu très-bien mis, qui demanda à emprunter vingt livres sterling sur ces lunettes, avouant qu’il avait besoin d’argent et qu’il les donnerait pour un tiers de leur valeur. Le premier marchand, qui se disait mon ami, me pressa tout bas de les acheter, et m’engagea à ne pas laisser échapper une si belle offre. J’envoyai chercher maître Flamborough : ils l’éblouirent, comme moi, par de belles paroles, si bien qu’à la fin nous consentîmes à acheter les deux grosses à nous deux.