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Page:Gomot - Histoire de l’abbaye royale de Mozat, 1872.djvu/47

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L’ABBAYE DE MOZAT.

saisit de ces voleurs infortunés et la vengeance du ciel les suivit de si près, qu’il y en eut deux qui furent abbattus devant. »

Le pape Alexandre III tint à Clermont, en 1165, le concile où fut condamné l’antipape Victor. À son tour, il soutint énergiquement les droits de l’Eglise contre les entreprises des comtes ; sur la demande de Pierre II de La Tour, abbé de Mozat, il rendit une bulle[1] qui plaçait cette abbaye sous la protection spéciale du Saint-Siége.

Quatre ans après, Louis VII donnait une charte de concession[2] qui confirmait tous les priviléges de l’abbaye. Le roi lui reconnaissait les droits de suzeraineté sur un grand nombre de prieurés, d’églises et de terres situées dans l’Auvergne et le Bourbonnais.

C’étaient les églises de Saint-Laurent, de Saint-Paul, de Saint-Martin et de Saint-Calmin, placées près du monastère ; dans les montagnes : celles de Giat, de Fernoël[3], de Royat, de Saint-Ours, de Saint-Georges de Montz, de Saint-Hippolyte, de Volvic, de Marsat, de Ménétrol, de Cerest, de Saint-Coûst près Châtelguyon, de Saint-Bonnet-des-Champs, de Saint-Martin-des-Alloches, de Saint-André-de-Pagnan, de Rochefort ; — dans la plaine : celles de Montpensier, Chaptuzat, Denone, Saint-Germain-des-Fossés, Loriges, Droiturier, Saint-Ambroise-des-Monts.

  1. Voir l’Appendice, note 7.
  2. Voir l’Appendice, note 8.
  3. Voir l’Appendice, note 9.