équipages de l’Elixir d’Amour, — de l’équipage à la
livrée marron, galonnée d’or, de la princesse douairière
Poniatowska, — de l’équipage à la livrée rouge, de la
duchesse Strozzi, — de l’équipage à la livrée amarante,
du comte de la Gherardesca, — de l’équipage à la livrée
de velours bleu et argent, du comte Alberti, — de l’équipage
à la livrée noire aux petits boutons d’or et
aux glands d’argent, du comte Poniatowski : équipages
mêlés aux rapides tape-culs du pays, avec leurs petits
chevaux, leurs harnais carillonnants, leur montoir de
cuivre étincelant, leur tapis rouge qui chatoie au soleil.
Mais parmi tous ces équipages, il fallait voir, dans
son attirail antique, son luxe de vieilles dorures,
l’équipage de gala du grand-duc et ses six chevaux,
son timon et ses roues rouges, sa caisse vert foncé aux
arabesques d’or, son groupe des trois Grâces sur la
portière, son siège de velours bleu de ciel à triple
frange d’argent, son intérieur bleu foncé avec ses
rideaux jaunes, et la crinière des chevaux tressée de
soie verte et jaune, et leurs panaches de même couleur,
et la livrée au fond noir, disparaissant complètement
sous des galons en échiquier à cases rouges, blanches et
roses : — un équipage qui était comme une sortie
d’écurie du siècle passé.
Ah ! l’admirable collection de dessins que celle des Uffizi, cette miraculeuse réunion de vieilles feuilles de