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Page:Goncourt - Histoire de Marie-Antoinette, 1879.djvu/259

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amour, emportait l’acceptation de M. Necker. L’appui donné par la Reine à M. Necker fut franc, loyal, entier à ce point qu’il amena un refroidissement entre la Reine et le seul ami resté fidèle à son amitié, le comte d’Artois ; le comte d’Artois, combattant la double représentation du tiers contre la Reine, ralliée à l’opinion publique, à la popularité de M. Necker, à la Révolution qui commence[1].

Les états généraux s’ouvraient le 4 mai à Versailles, et les femmes du peuple, voyant passer la Reine, la saluaient de cris si furieux : « Vive le duc d’Orléans ! » qu’il fallait soutenir la Reine prête à s’évanouir[2].

  1. Id.
  2. Id.