plus humiliante, une vie de Cendrillon, où jamais elle n’obtient l’assistance de son père, manquant de tout caractère.
En ces temps, il venait l’idée à la mère de « l’Assiette rose » de la marier au fils du ministre, mais il se trouvait qu’il était amoureux de « l’Assiette cassée » et qu’une correspondance existait entre eux, sans qu’on le sût. À la fin, la mère se doute de cet amour, et charge un mauvais prêtre d’enlever « l’Assiette cassée » et de la noyer. Et s’en croyant débarrassée, elle persiste dans l’idée du mariage de « l’Assiette rose » avec le fils du ministre, et cherche à mettre dans ses intérêts un ami du jeune homme, et qui passait pour avoir une grande influence sur son esprit. Malheureusement pour elle, cet ami était amoureux d’une jeune fille qui vivait avec « l’Assiette cassée », et était tout dévoué à l’amie de son amoureuse. Que fait-il ? Il représente à la mère, que le fils du ministre est d’une grande famille, que son mari n’est rien, que le mariage est bien disproportionné, qu’il n’y a qu’un moyen de réussir, c’est que sa fille ait une entrevue, qui permette de croire à des rapports secrets entre eux, et que, dans ces conditions, le père ne voudra pas s’opposer au mariage. Il est donc convenu que la mère lais-