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Page:Goncourt - Hokousaï, 1896.djvu/242

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l’art japonais.

teur Kobayashi, et qui serait datée du dixième mois de l’année 1835 :

Je suis resté sans vous demander de vos nouvelles, mais je suis heureux de savoir que vous êtes en bonne santé. Quant à moi, j’ai vu le délinquant, l’incorrigible qui va retomber sur moi. Et depuis, il m’a fallu réunir des conseils d’amis et de famille, enfin j’ai trouvé un répondant (quelqu’un qui a pris la responsabilité de le surveiller). Nous allons lui faire tenir une boutique de poissons, et nous lui avons aussi trouvé une femme, qui va arriver ici, dans deux ou trois jours. Mais tout cela est toujours à mes frais. C’est par ces empêchements, que je suis en retard, pour dessiner le Souïkodén et Tôshisén (les poésies des Thang), dont j’ai commencé seulement les esquisses, je vous enverrai cependant quelques dessins, et dans ce cas-là je compte sur… Ici, le peintre dessine une main tenant une pièce d’argent.

Une autre lettre sans date, adressée à l’éditeur Kobayashi :

Dans les tons clairs de l’encre de Chine, je supprime toutes les dégradations. Car, si ça va tout seul au bout du pinceau, pour le peintre, l’ouvrier tireur des planches peut à peine faire deux cents exemplaires dégradés : au delà de ce