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Page:Goncourt - Hokousaï, 1896.djvu/241

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hokousaï.

l’exécution, et ce serait une satisfaction, que vous donneriez au pauvre vieillard, qui n’a plus bien loin à aller. (Ici le peintre se dessine, sous l’aspect d’un vieillard, marchant appuyé sur deux pinceaux au lieu de béquilles.) Quant à l’Histoire de Çakyamouni (publiée en 1839), Souzanbô m’a promis de la faire graver par Yégawa, et j’ai dessiné, en me basant sur ce choix : le tournant des cheveux chez les Indiens étant très difficile à graver, et même la forme des corps, et il n’y a absolument que Yégawa qui puisse exécuter ce travail.

Hanabousa, lors de sa visite, il y a déjà quelque temps, m’a dit, en me commandant les Guerriers, qu’il ne me laisserait plus dans l’inoccupation, et je lui rappelle sa bonne parole.

Vous avez commandé à ma fille, une illustration des Cent Poètes, mais j’aime mieux dessiner ce livre, que j’entreprendrai moi-même, après avoir fini les Guerriers. Pour le prix, nous nous entendrons, tant par poète, mais n’est-ce pas ? il est convenu d’avance, que ce sera Yégawa qui gravera le livre.

Et la lettre se termine par un croqueton, où il salue ses éditeurs.

Une autre lettre d’Hokousaï, adressée à l’édi-