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Page:Goncourt - Hokousaï, 1896.djvu/54

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l’art japonais.

ces titres, ce sont toujours de petits dessins de femmes.

Une série sans titre, et sans doute de dix, représentant les femmes de différentes classes : la femme de la noblesse, la grande courtisane, la yotaka, l’oiseau de nuit, raccrochant autour des chantiers et des entrepôts.

Une série d’une dizaine de planches : Contemplations des belles vues de Yédo.

Une série de dix planches ayant pour titre : Les dix Éléments.

Dans les planches parues séparément, un jeu de jeune fille, où l’on prononce des noms d’animaux, et où l’on pince le dessus de la main de celle qui se trompe, — et des branches d’arbustes fleuris sur un papier ressemblant à notre basin, — et une curieuse nature morte, rappelant un peu la simplicité des sujets traités par Chardin : sur des feuilles de bambou, une tranche de saumon et une tranche de katsouô, un autre poisson très estimé des Japonais.

Parmi les grandes planches :

La cour du temple Ohji, avec son concours de monde.

La maison de thé d’été, provisoirement établie sur une route, où la mousmé remplit la tasse de thé d’un voyageur sur un banc ; à la