Page:Goncourt - Journal, t8, 1895.djvu/224

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bre 1870 de la Revue des Deux Mondes, signé Renan, connu plus tôt, eût, peut-être empêché son élection à l’Académie française, car cet article antifrançais, n’était pas fait pour encourager les soldats de l’armée de la Loire, qui, comme moi l’ont lu à Orléans, avant de marcher à l’ennemi.” »

Mercredi 25 février. — À midi, enfin arrive une dépêche de la comtesse Greffulhe, qui m’annonce d’une manière positive, que l’Impératrice de Prusse ne viendra pas décidément chez moi, ce qui me comble de joie, vu que dans l’état des esprits et le mouvement d’éreintement de ma personne, cette visite aurait fait demander ma tête.

Samedi 28 février. — Au milieu de l’embêtement de ces jours-ci, une petite satisfaction, je lis dans un journal d’art, qu’à Londres, dans la galerie de Burlington Fine Arts club, est exposée une collection d’eaux-fortes françaises, où parmi les œuvres des aqua-fortistes les plus illustres, figurent les eaux-fortes de mon frère, et où se trouve le « Taureau » de Fragonard.

Dimanche 1er mars. — Dire dans ce moment, que parmi ces directeurs du boulevard, au bord d’une faillite, je n’en ai pas trouvé un qui ait eu l’idée de