Page:Goncourt - Journal, t9, 1896.djvu/224

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somme de trente-huit mille neuf cent soixante-quinze francs.

Maintenant, si le grand seigneur se marie, tout de suite, la maison s’augmente pour le service de la Dame : d’un Écuyer ; d’une Demoiselle suivante, d’une demoiselle suivante, dont la fonction est de faire honneur à la Dame, et de l’accompagner à la messe, aux visites, et partout où elle va ; d’une Femme de chambre, d’une femme de chambre qui doit savoir peigner, coiffer, habiller et ajuster une dame, suivant le bon air et sa qualité, savoir blanchir et empeser toutes sortes de linges et de gazes, savoir raccommoder les dentelles, savoir préparer un remède et le donner avec adresse ; d’un Valet de chambre, d’un valet de chambre qui, dans ce temps-là, était en général tailleur pour femmes, et qui devait prendre soin des habits de la Dame, et les mettre à la mode, quand ils n’y étaient plus, et tenir la porte de la chambre de la Dame, quand elle se lève ou se couche, et avoir beaucoup de discrétion dans ce qu’il peut voir ou entendre ; d’un Page, d’un Maître d’Hôtel, d’un Cuisinier, d’un Officier, d’une Servante de cuisine, de quatre Laquais, d’un Cocher, d’un Postillon, d’un Garçon de Cocher, de sept Chevaux de carrosse, de quatre Chevaux de selle, pour monter les officiers.

Quand il y a des enfants, ce sont encore : une Gouvernante d’enfants, une Nourrice, un Gouverneur ou Précepteur, un Valet de Chambre, deux Laquais, une Servante pour la Nourrice.