Soit la somme, par « chacun an », de onze mille huit cent quatre-vingts livres quinze sols.
Maintenant passons à l’écurie du grand seigneur.
D’après Audiger, un grand seigneur ne peut avoir moins de quatorze chevaux de carrosse, qui font deux attelages.
bourrelier
quatorze
Le seigneur ne peut également avoir moins de seize chevaux de selle, dont la nourriture et l’entretien lui reviennent à douze livres, et qui, avec la nourriture et l’entretien des chevaux de carrosse, et les raccommodages du carrosse, montent par jour à vingt-neuf livres.
Soit par « chacun an » la somme de dix mille cinq cent quatre-vingt-cinq livres.
En sorte que cette maison, montée sur le pied de trente-six officiers et domestiques, et où il y a trente chevaux à l’écurie, ne coûte, en l’an 1700, que la