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ce qui fait par an
1 098 l.
Et pour le carrosse de remise, à raison de vingt pistoles par mois ; ce qui donne par an, la somme de
2 400 l.

C’est ainsi, dit Audiger, que toute la dépense d’une personne, qui veut se gouverner de la sorte, peut aller, par mois, à la somme de quatre cent six livres, onze sols, six deniers et par « chacun an » à quatre mille huit cent dix-neuf livres.

Dimanche 8 avril. — Voici Paul Margueritte, qui pousse la porte du Grenier, bien vivant, bien portant. Il parle de sa vie de travail, cet hiver, entre le piano de sa femme et les devoirs de ses petites filles.

Et voilà Pierre Gavarni, qui nous entretient de la contamination des campagnes, par cette universalité de soldats, rapportant la v… dans les localités, les plus sainement portantes. Il signale aussi le changement curieux, arrivé chez les paysans de son département, qui lorsqu’ils n’avaient pas le sol, étaient des conservateurs forcenés, et qui, maintenant qu’ils possèdent des terres et de l’argent, sont socialistes.

Mardi 10 avril. — Décidément je me crois foutu !