Page:Goncourt - Journal, t9, 1896.djvu/251

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

volume, a paru, le jour du coup d’État de Napoléon III, le septième volume du Journal des Goncourt, peut-être le dernier volume, que je publierai de mon vivant, voit ses annonces et ses échos, arrêtés par l’assassinat du président de la République.

Mardi 26 juin. — Ces jours-ci, j’ai reçu une lettre de Rodolphe Lothar, m’annonçant que M. Bukovics, directeur d’un théâtre de Vienne, est heureux d’offrir comme primeur royale à son public : la Faustin, et qu’elle sera jouée en janvier ou en février, par Mme Sandrock, qui serait, à l’heure présente, la meilleure Faustin, existant en Allemagne.

Jeudi 28 juin. — Vraiment, il me semble que la femme a une peau d’été, une peau qui a la lumière veloutée de la fleur, au moment où la rose met son rose tendre dans la verdure. Et cette remarque, ne l’avez-vous pas faite à Paris, par les beaux jours, de juin, et ne trouvez-vous pas que, ces jours-là, le visage de la Parisienne éclaire l’ombre des rues ?

Vendredi 29 juin. — Aujourd’hui j’ai reçu, à propos de la publication de mon Journal, une enve-