Page:Goncourt - La Fille Élisa, Charpentier, 1877.djvu/231

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XLVII

Élisa et le soldat étaient donc tombés dans le bois de Boulogne. Des grandes avenues ils avaient été aux petites allées. Le soldat ne disait plus rien. Et Élisa avait pour le bras auquel elle s’appuyait des caresses qui tapaient doucement, tout en arrachant d’une main distraite, le long du chemin qu’ils suivaient, de hautes herbes des champs. Ils marchaient ainsi dans le bois qui devenait plus épais, quand ils se trouvaient devant une grande porte où se voyait la broussaille fleurie, blanche et rose, de grands rosiers grimpants.