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paroles qui avaient à la fois comme envie et peur de sortir.
― « Mais, messieurs, m’écriai-je, avec un peu de colère dans la voix, est-ce que, même à l’agonie, vous ne permettez pas à vos prisonnières de parler ? »
― « Oh, messieurs !... N’est-ce pas, cher directeur, que nous sommes plus élastiques que ça ? » fit d’un ton léger, le sous-préfet, qui, s’adressant à la mourante, lui dit : « Parlez, parlez tout à votre aise, brave femme. »
La permission arrivait trop tard. Les sous-préfets n’ont pas le pouvoir de rendre la parole aux morts.
FIN.