Page:Goncourt - La Fille Élisa, Charpentier, 1877.djvu/75

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friands de sa cuisine, des bons contes qu’il faisait, la fourchette en main, de l’originalité qui se dégageait de ce reste de grand seigneur tombé en un homme de la nature, de l’amusement que le septuagénaire galantin et rustique apportait à un repas, ― les jeunes gens de la ville étaient nombreux. En ce jour du dimanche, au milieu de ces femmes tout heureuses par lui et qui lui faisaient fête, distribuant, en roi de la table, des paroles basses à l’oreille de celle-ci, de celle-là, le paysan Gros-Sou semblait revivre dans la peau de son très illustre père, présidant un souper d’impures.