Souvent encore, il passait un temps infini à tourner et à retourner dans tous les sens un meuble, une table, une chaise, et cela avec une interrogation si curieuse, si obstinée, que son petit frère lui disait à la fin :
— « Dis donc, Gianni, qu’est-ce que tu lui veux à cette chose ? »
— « Je cherche ! »
— « Qu’est-ce que tu cherches ? »
— « Ah ! voilà. » Et Gianni ajoutait : — « Non, c’est le diable, je ne trouverai jamais ! »
— « Mais quoi donc ? dis, dis-moi-le, hein, dis-moi-le ? » répétait Nello, avec la finale allongée et plaintive des supplications d’enfants qui veulent savoir.
— « Quand tu seras plus grand… tu ne comprendrais pas… Va, je cherche aussi pour toi, frérot. »
Et sur cette phrase, un jour Gianni sautait sur une petite table carrée qu’il venait de remettre sur ses pieds, jetant à son frère :
— « Attention ! frérot… Tu vois la petite