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Page:Goncourt - Outamaro, 1891.djvu/156

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L’ART JAPONAIS

XXXI

Outamaro mort, sa veuve se remaria avec un de ses élèves, Koïkawa-Shuntiô, qui prit le nom d’Outamaro, et qui continua, sous ce nom, à exécuter les commandes faites au défunt. De là, dans l’Œuvre d’Outamaro, bon nombre d’impressions portant la signature du Maître, à la composition banale, aux têtes sans expression, aux colorations inharmoniques.

Et l’on n’a pas à compter seulement avec les impressions du mari de la veuve, pas à compter seulement encore avec les faux qui se produisirent au milieu de la grande popularité de l’artiste, et le forcèrent, un moment, comme je l’ai déjà dit, à signer ses planches : le vrai Outamaro, mais il faut rejeter encore, je le crois bien, un certain nombre de ses planches, faites dans son atelier par ses élèves Kikumaro,