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Page:Goncourt - Outamaro, 1891.djvu/72

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XIV

Dans les premières années du siècle présent, le talent d’Outamaro, en sa production incessante, perd son originalité, se fait commun, devient banal. L’artiste vieillit avec l’homme.

Lui, si hostile à la représentation des choses théâtrales, entraîné par le succès de Toyokouni, qui commence à devenir son rival, il se met à traiter des sujets choisis dans les pièces de théâtre, il exécute des Miti-Yuki (compagnons amoureux).

Et dans ces compositions ainsi que dans les autres, les longues femmes, les créatures élancées de sa première manière, engraissent, rondissent, s’épaississent, et les contours féminins deviennent chez lui gros, sans avoir le gras de Kiyonaga.

Puis maintenant, dans ses compositions, il introduit auprès de ses femmes, qui remplis-