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Page:Goncourt - Quelques créatures de ce temps, 1878.djvu/333

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en entrant, sur une banquette.» Voilà cet homme qui voit bien que je l'ai connu, qui m'offre le café, et qui me dit que je devrais m'adresser à M. du Château pour avoir quelque chose. Il me dit que justement il y a dans la maison de l'empereur une place vacante de femme de la garde-robe, ça rapporte cinquante sous par jour...

CHŒUR.

Femme de la garde-robe? Expliquez-vous, Madame Alcide.

MADAME ALCIDE.

J'écris une lettre à M. du Château, et je vais porter ça à l'adresse où ce domestique m'avait dit demeurer. Il s'était fait fort de remettre ma lettre à M. du Château lui-même; moi ça m'allait, vous comprenez.--Après cela, je savais bien qu'il fallait être une dame noble pour cet emploi-là.....

CHOEUR.

Une noble dame,--vous l'avez dit, Madame Alcide.

MADAME ALCIDE.

Dans ma lettre, je lui rappelais le pas