Page:Goncourt - Sophie Arnould.djvu/295

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LXIV 
Lettre de Sophie du 18 juillet 1801 à Belanger. Elle lui apprend que les bouteilles de vin qu’il lui a envoyées, sont vidées et pour la seconde fois. Elle ne possède pas encore la santé. Elle lui offre pour sa maison de campagne de Santeny un meuble de perse, décoré de ces mamouchis à la mode autrefois, et dont elle n’a aucun besoin 
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LXV 
Lettre de Sophie du 2 août à Belanger. Elle est à ses 72 grains d’extrait de ciguë. Elle achètera une feuillette de vin de Mâcon, si elle peut tirer quelque argent du ministère. Elle a la promesse de M. Vigier qu’il la débarrassera de sa petite-fille 
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LXVI 
Lettre de Sophie du 19 août 1801 à Mme Belanger. Elle est encore obligée de rester sur son c… comme un vieux singe, pouvant à peine se traîner aux Tuileries, où elle campe sur une chaise quelques heures pour prendre l’air. Elle la prie de rappeler à Vigier sa promesse, et lui demande de la débarrasser de son meuble de perse, afin de mettre un lit pour son fils dans la chambre que le meuble remplit. 
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LXVII 
Lettre de Sophie du 26 août 1801 à Mme Belanger. Elle lui annonce qu’elle a déménagé dans l’hôtel d’Angivilliers et qu’elle est maintenant à l’entresol n° 11. Elle se lamente sur la dure charge qu’est pour elle l’entretien de sa petite-fille Clémentine. 
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LXVIII 
Lettre de Sophie du 6 novembre 1801 à Mme Belanger. La voilà encore comme Job sur son fumier. Elle ne peut arracher un sou du ministre Chaptal, ni de l’administrateur Cellerier. Critique de la composition de l’Institut. 
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