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TitreSophie Arnoult
Sous-titred’après sa correspondance et ses mémoires inédits
AuteurEdmond de Goncourt Voir l'entité sur Wikidata, Jules de Goncourt Voir l'entité sur Wikidata, Sophie Arnould Voir l'entité sur Wikidata et Émile Bergerat Voir l'entité sur Wikidata
Maison d’éditionErnest Flammarion, Eugène Fasquelle
Lieu d’éditionParis
Année d’édition1922
BibliothèqueBibliothèque nationale de France
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TABLE DES PARAGRAPHES


II 
La famille, la naissance de Sophie (14 février 1740), son enfance, racontées dans quatorze pages de Mémoires autographes de la chanteuse. — Ses dispositions et son intelligence. — Elle est prise en adoration par la princesse de Conti. — Sa jolie voix est remarquée aux Ursulines de Saint-Denis. — Le succès du Miserere de La Lande, chanté par elle au couvent de Panthémont 
 14
III 
Entrevue de la petite Sophie avec M me de Pompadour 
 21
IV 
Lettre de cachet qui attache Sophie Arnould à la Musique du Roi et au théâtre de l’Opéra. — Ses débuts le 15 décembre 1757 
 27
La passion du vieux chevalier de Malézieux pour Sophie qu’il veut épouser 
 30
VI 
Les amours de Sophie avec Louis-Léon-Félicité de Brancas, comte de Lauraguais, dissimulé sous le nom de comédie de Dorval. — Son enlèvement 
 32

VII 
La continuation des débuts de Sophie Arnould. — Enthousiasme du public et de la critique. — Le jeudi devenant le jour de l’Opéra. — Sophie Arnould dans les Amours des Dieux, dans Énée et Lavinie, etc 
 35
VIII 
Le caractère du talent et la définition de la voix de Sophie Arnould. — L’âme et la beauté touchante de l’actrice rendues par le portrait de La Tour 
 38
IX 
Le revers, la caricature de la beauté de la chanteuse. 
 42
Saisie mobilière du 13 novembre 1759 chez Sophie Arnould, ne pouvant payer 2,400 livres dus pour une année de loyer d’un appartement rue de Richelieu. — Conversation de l’actrice avec la présidente Portail. 
 43
XI 
Le ménage à la diable de Sophie Arnould et de Lauraguais 
 46
XII 
Rupture de Sophie avec Lauraguais et « prise d’arrangements » de Sophie avec M. Bertin, trésorier des parties casuelles 
 48
XIII 
Sophie déclarée officiellement la maîtresse de M. Bertin dans un souper donné à ses amis. — Les passades de l’infidèle avec M. de Monville, le prince de Conti et son friseur 
 50
XIV 
Regain d’amour entre Sophie et Lauraguais. — Certificat du chirurgien Morand. — Les accusations de dons 

  
de galanteries entre hommes et femmes du monde galant très fréquentes au xviiie siècle 
 51
XV 
Grâce de Lauraguais enfermé à la citadelle de Metz pour sa Lettre sur l’Inoculation, obtenue par Sophie se jetant aux genoux de M. de Choiseul, après une représentation de Dardanus. C’était le bon temps, j’étais bien malheureuse ! 
 53
XVI 
L’esprit et les bons mots de Sophie Arnould 
 56
XVII 
Le petit chien de Sophie, malade, magnétisé par Mesmer. — La Dominicale. — Le chapeau à l’Iphigénie envoyé à Mme d’Hunolstein. — Lauraguais devenant l’amant en titre de Mlle Heinel 
 60
XVIII 
Des ducs à la table de Sophie et un prince du sang dans son lit 
 67
XIX 
Les insolences de Sophie avec le lieutenant de police, Mme Du Barry, la direction de l’Opéra, le public 
 70
XX 
Appartement de la rue des Petits-Champs. Plan d’un hôtel rue de la Chaussée-d’Antin pour Sophie, tout semblable à l’hôtel de la Guimard 
 75
XXI 
L’architecte Belanger devenant l’amant de Sophie. — Séduction de l’actrice par la gaieté et le côté farceur de l’artiste. — Duel comique de Bélanger avec le marquis de Villette 
 76

XXII 
Le goût contre nature des chanteuses. — Liaisons amoureuses de Sophie avec Raucourt, Virginie. — Schisme parmi les tribades de haut style 
 82
XXIII 
Facétie de Lauraguais qui dépose chez le commissaire une plainte contre le prince d’Hénin, accusé de faire périr d’ennui Sophie Arnould 
 84
XXIV 
Liste des opéras dans lesquels Sophie Arnould a joué depuis 1758 jusqu’en 1776. — Lettre du prévôt des marchands sur l’affluence du monde aux répétitions d’Iphigénie 
 86
XXV 
Les costumes de Sophie Arnould dans ses principaux rôles d’après les dessins de Boquet, dessinateur des Menus 
 95
XXVI 
Commencement des attaques. — Lettre de la maison du Roi combattant la résolution de la chanteuse de donner sa démission et la retenant à l’Académie de musique. — Froideur du public 
 98
XXVII 
Scène entre Gluck et le prince d’Hénin chez la chanteuse. — Le rôle d’Alceste enlevé à Sophie Arnould par le compositeur et donné à Rosalie Levasseur. — Satire ignoble contre Sophie jetée dans la salle 
 101
XXVIII 
Réclame de Lefuel de Méricourt en faveur de l’actrice, suivie de la publication dans le Journal de Paris d’une lettre où Sophie Arnould raconte sa naissance et se défend de cabaler contre l’opéra de Gluck 
 104

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les secours accordés par François de Neufchàteau, lui disant qu’elle est trop vieille pour l’Amour et trop jeune pour la Mort. Remerciements de Sophie pour les 200 francs de secours provisoires qui lui sont accordés par mois. Elle consent à la remise de la représentation à son profit sur le théâtre des Arts. — Lettre à Cellerier, administrateur des Arts, où elle fait un tableau de sa gène. — Lettre à Chaptal. — Lettre à Arnauld. — Seconde lettre à Cellerier, dans laquelle elle dit qu’elle est retenue depuis sept mois au lit par une maladie douloureuse, et lui reproche d’avoir oublié qu’il était un des commensaux de sa maison 
 202
LV 
Lettre de Sophie du 27 septembre 1800 à Bélanger. Elle se plaint que tout le monde délaisse la pauvre Sophie 
 216
LVI 
Lettre de Sophie du 15 octobre à Belanger. Elle lui écrit qu’elle l’aime plus tendrement que jamais. Elle songe à lui donner pour le jour de l’an IX une boucle de cheveux d’un blanc mélangé de noir semblable à la crinière de la cavale pie du grand Turenne. Elle a été chiffonnée depuis l’âge de 33 ans jusqu’à 40 ans où elle à été obligée d’avoir recours aux eaux de Barèges, de Bagnères, etc. Adoration de Bonaparte 
 218
LVII 
Lettre de Sophie du 27 décembre 1800 à Belanger. Les témoignages d’attachement qu’il lui donne, l’aident à supporter la vie solitaire et les privations auxquelles la condamne la perte de sa fortune. La brillante conduite de son fils Constant de Brancas aux affaires de Hebeteden et de Malskerden 
 226
LVIII 
Lettre de Sophie du 5 février 1800 à Belanger. Elle va, un de ces jours, lui chanter une pouille de la bonne 
  
sorte. Dans sa misère, au Paraclet, elle peut se chauffer de son bois et boire de son crû. Elle envoie à Mme Belanger les compliments de son hussard (son fils Constant de Brancas, chef d’escadron au 9° hussards), qui à l’affaire du 24 frimaire a fait 400 prisonniers, parmi lesquels se trouve le prince de Ligne. Elle lui demande de le recommander au général Moreau, sur le travail duquel seront faites les prochaines nominations 
 229
LIX 
Lettre de Sophie du 21 février 1801. Elle anonce à Belanger la mort de son ami, le chimiste Darcet 
 236
LX 
Lettre de Sophie du 16 avril 1801 à Bélanger. Elle s’inquiète de ses procès à propos de sa propriété d’Ormesson. Elle se plaint qu’elle a une charge bien pénible dans la petite Murville, et annonce qu’elle fait faire ce même jour une consultation sur son état de santé 
 237
LXI 
Lettre de Sophie du 3 mai 1891 à Belanger. Sa santé est toujours bien dolorée. Pelletan de l’Hôtel-Dieu et Boyer de la Charité l’ont visitée et le docteur Michel doit suivre la cure. Elle va travailler à raccommoder son cuvier 
 239
LXII 
Lettre de Sophie du 19 mai à Belanger. Elle annonce que le squirrhe dont elle souffre est un peu dégagé, et que le chirurgien chante presque victoire 
 241
LXIII 
Lettre de Sophie du 31 mai 1801 à Belanger. Elle éprouve toujours des douleurs cruelles. Elle vient de recevoir des nouvelles de son hussard, de son Constant, de son fils tant chéri 
 243
LXIV 
Lettre de Sophie du 18 juillet 1801 à Belanger. Elle lui apprend que les bouteilles de vin qu’il lui a envoyées, sont vidées et pour la seconde fois. Elle ne possède pas encore la santé. Elle lui offre pour sa maison de campagne de Santeny un meuble de perse, décoré de ces mamouchis à la mode autrefois, et dont elle n’a aucun besoin 
 244
LXV 
Lettre de Sophie du 2 août à Belanger. Elle est à ses 72 grains d’extrait de ciguë. Elle achètera une feuillette de vin de Mâcon, si elle peut tirer quelque argent du ministère. Elle a la promesse de M. Vigier qu’il la débarrassera de sa petite-fille 
 247
LXVI 
Lettre de Sophie du 19 août 1801 à Mme Belanger. Elle est encore obligée de rester sur son c… comme un vieux singe, pouvant à peine se traîner aux Tuileries, où elle campe sur une chaise quelques heures pour prendre l’air. Elle la prie de rappeler à Vigier sa promesse, et lui demande de la débarrasser de son meuble de perse, afin de mettre un lit pour son fils dans la chambre que le meuble remplit. 
 251
LXVII 
Lettre de Sophie du 26 août 1801 à Mme Belanger. Elle lui annonce qu’elle a déménagé dans l’hôtel d’Angivilliers et qu’elle est maintenant à l’entresol n° 11. Elle se lamente sur la dure charge qu’est pour elle l’entretien de sa petite-fille Clémentine. 
 254
LXVIII 
Lettre de Sophie du 6 novembre 1801 à Mme Belanger. La voilà encore comme Job sur son fumier. Elle ne peut arracher un sou du ministre Chaptal, ni de l’administrateur Cellerier. Critique de la composition de l’Institut. 
 256
LXIX 
Lettre de Bélanger du 30 juin 1802 au ministre, lettre dans laquelle il dit que la chanteuse illustre, la femme adulée par Voltaire, Rousseau, Diderot, d’Holbach, Helvétius, meurt faute de pouvoir se procurer les remèdes contre les maux cruels quelle souffre 
 259
LXX 
Mort de Sophie Arnould (22 octobre 1802). Enterrement sans presque personne derrière son cercueil 
 261




ÉVREUX, IMPRIMERIE CH. HÉRISSEY. 3-22