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II.

La publication récente dés Pensées de Pascal, conformément aux manuscrits originaux, heureusement provoquée par M. Cousin[1], si heureusement exécutée par M. Faugère[2], a soulevé, au sujet de l’auteur, plusieurs questions, entre autres celle de sa fortune et de ce qu’on appellerait aujourd’hui sa position sociale[3].

Nous avons vu plus haut qu’Étienne Pascal, devenu veuf, vendit sa charge de second président à la Cour des Aides, et mit la plus grande partie de ses biens en rentes sur l’hôtel-de-ville de Paris, où il se retira en 1632,

Les registres d’inscription des rentes sur l’hôtel-de-ville de Paris ; renferment donc, dans le chiffre des revenus du père, l’élément le plus indispensable à la solution de la question soulevée au sujet du fils. J’ai fait chercher ces registres aux Archives de la Ville de Paris, du Ministère des finances, de la Cour des comptes, vainement jusqu’ici. Mais en l’absence de

  1. Rapport de l’Académie française sur la nécessité d’une nouvelle édition des Pensées de Pascal. Paris, 1843, in-8o.
  2. Pensées, fragments et lettres de Blaise Pascal, publiés pour la première fois conformément aux manuscrits originaux, en grande partie inédits, par M. Faugère. Paris, Andrieux, 1844, 2 vol. in-8o.
  3. Faugère. Pensées de Pascal, Introduction, p: lxj.