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grands écrivains du XVIIe siècle, qu’il passe des années entières à parfaire ses œuvres.

C’est la première partie d’Oblomoff, la meilleure, que nous publions, et nous l’offrons aux délicats, à ceux qui trouvent plus d’intérêt dans l’étude des mœurs et des caractères que dans la combinaison des événements.


III


Après avoir présenté l’auteur et ses livres, il me reste à parler de notre traduction. Elle a son histoire que je demande la permission de conter en quelques mots.

Il y a dix-huit ans, comme j’arrivais à Paris, je fis dans la société russe la connaissance de Piotre Artamoff, le spirituel auteur de l’Histoire d’un bouton, cet humoristique pamphlet qui a peint le formalisme allemand sous des couleurs si grotesques.

Il me proposa de l’aider à traduire Oblomoff, qui venait de paraître et dont la lecture passionnait le monde russe. J’acceptai, n’ayant alors rien à faire de plus pressé.

Nous nous assurâmes de l’autorisation de Gontcharoff et il fut convenu que mon collaborateur me fournirait