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part[1], qui durroit de terre ainsi loing et passeroit tout[2] parmi le coing de l’ombre, tous jourz par en mi ; la lune [F° 101 c], qui va par illuec de ça ou de la chascun mois, passe aucune foiz parmi. Et adonques chiet ele dedenz l’ombre qui de toutes parz li encombre a venir la clarté du soleill [3] qui a li ne puet avenir. Et que plus est endroit la lingne, de tant[4] decline plus sa clarté.
Ausi voit l’en aucune foiz la lune, el milieu de son mois, anoientir[5] quant ele est plus plainne, et oscurrir[6] toute sa clarté dedenz une [F° 101 d] nuit, et reprendre ; que vous pouez ci entendre[7] :
Fig. 26.
iv[a].
De l’eclipse[1] du souleill.
Du soleill qui pert sa clarté aucune foiz de jourz et el milieu du jourz[2], et vait ausi comme a declin, que
- ↑ [F° 101 d — 103 b= Vers 4587-4657.] La matière de ce chapitre se trouve dans les ouvrages suivants : Philosophia Mundi II. 30. Sydrach Add. 149 S. 147.