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Page:Gottis - Le Jeune Loys, prince des francs ou Malheurs d'une auguste famille, Tome I, 1817.djvu/108

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m’a interrogé sur les progrès de ma passion, sur sa violence. En me quittant, elle m’a tendu la main, et m’a dit : Espérez, Arnould ! bientôt vous saurez ma réponse ». En faut-il davantage pour m’enivrer des plus doux transports, et pour me mettre au comble de la joie… »

— « Si ce n’était pas le duc Arnould qui m’assurât ce que je viens d’entendre, j’en conviens, je ne pourrais penser que la vertueuse reine des Francs eût reçu l’aveu d’une flamme adultère, sans rougir et sans indignation… Mais, vous me l’assurez ; je dois y croire. »

— « Sans doute, tu dois être fort surpris ; moi-même j’ai besoin de me rappeler ses paroles, pour ne pas me croire le jouet d’une illusion ».

— «Si vos traits, votre voix n’ex-