Page:Gottis - Le Jeune Loys, prince des francs ou Malheurs d'une auguste famille, Tome III, 1817.djvu/250

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domir, avez-vous quelque chose à ajouter pour votre défense ? »

« Je demande copie de l’acte d’accusation et la communication des pièces, et qu’il me soit accordé un conseil pour suivre mon affaire. »

Cette pénible situation durait depuis près de cinq heures : l’inquiétude que Clodomir avait éprouvée auparavant, ne lui avait pas permis de prendre la plus légère nourriture. La fatigue, le besoin, se firent alors sentir, et personne ne s’occupait de lui : craignant de succomber, et que cet accident ne fût interprété comme une faiblesse indigne d’un homme et d’un roi ; attendant dans une salle contiguë que ces cruels fissent droit à ses demandes, le monarque des Francs, celui qui régna sur un vaste empire, fut contraint de sup-