sagesse de Jean Richepin ; dans la préface de la dernière édition, il écrit :
« Pour ce qui touche à la justice, tu me permettras (ami lecteur), d’imiter le bon soldat qui, au dire de M. Scribe, doit souffrir et se taire sans murmurer. »
Seulement, il s’insurge avec raison contre le procédé peu confraternel du journal qui l’avait dénoncé au parquet. Ce journal, c’était — le croirait-on ? — le Charivari. Au nom de quelle esthétique, de quelles lois morales, de quelle religion particulière, de quelle divinité ou de quelle pagode, ce prédicateur inattendu fulminait-il l’anathème contre un poète ? C’est un mystère.
Une des critiques les plus bizarres qui fut alors adressée à Richepin, c’était d’avoir ponctué ses vers d’apostrophes, ainsi qu’il suit :
Mince querelle ! Il faisait parler ses personnages comme il les avait entendus chanter, avec des hiatus et de l’argot. Il y a des gueux qui ne savent pas l’orthographe ; et, dans ce livre complexe, chacun devait avoir sa place.
En revanche, écoutez comme Jean Richepin